FUYEZ LE VICE

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Fuyez le vice, et saisissez l’occurrence

Car il a pris l’apparence d’une femme

Fuyez la femme dont les yeux éveille un étrange désir

Que l’on sait exquis et agréable, bien qu’éphémère,

Et source de nos souffrances.

Convoiter son corps, c’est être candidat à une estrapade;

Écoutez comme sa voix fait battre la chamade

A ces cœurs déchirés par l’échec acquis en héritage.

Rejetez ce corps qu’elle partage, l’offrande n’est plus ni moins qu’un piège.

Alors saisissez l’occurrence de cette porte ouverte à votre conscience, qu’est l’abstinence

Fuyez cette femme, je l’admets aux formes sorties de l’imaginaire de nos fantasmes.

Restez! souffrez, que mes sages conseil ne m’empêche de succomber

A la luxure de ce corps envoûtant, de ces yeux ensorcelant.

Triste est l’héritage de cette faiblesse, de ce piège.

Ce piège s’étant refermé sur nous, restons à présent.

Découvrons tirons-en le maximum de plaisir possible,

Mais sans pour autant nous y accrocher car là est le danger.

Laissons donc nos désirs s’exprimer, ôtons toutes censures que nous suggère notre raison, laissons nos sens s’exprimer, qu’ils dirigent nos cœurs au sommet du mont extase,

Plantons-y le drapeau du plaisir, aspirons l’air des caresses, que ne cesse sa douceur.

Sommeillons dans le plaisir jusqu’à ce que l’ondée d’une gouttelette nous réveille

Et nous plonge dans un repos sans cesse désireux, d’une nouvelle découverte,

Et ainsi laissons nous aller dans une fréquence de haut et de bas,

afin de trouver à la suite de forte turbulence l’onde de la stabilité et dormons.

Regardez l’extase sournoise de cette amoureuse, et la fatigue de ces étalons,

pauvres gens, elle illumine leur cœur de sa flamme,

afin que leur affection pour elle ne se pâme !

Fuyez cette femme si convoitée,

Rejetez l’offrande qu’est son corps,

Triste est ce piège qu’elle vous tend

Et lâche est le vice,

qu’à jamais vous pauvre femme représenterez,

Son apparence sera votre corps, votre image.

                                           

Cet article a été publié le 15 février, 2007 à 10:20 et est catégorisé sous maat ma muse. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.